9 nouveaux livres que nous recommandons cette semaine

9 nouveaux livres que nous recommandons cette semaine

Un poète, un pianiste, un peintre potentiel : nos livres recommandés cette semaine comprennent plusieurs romans mettant en scène des héros (ou anti-héros) artistiques, ainsi qu’une étude non fictionnelle de la musique classique après l’Holocauste qui considère les liens parfois ténus entre l’art et la vie. Nous vous recommandons également une histoire de la calculatrice de poche, un hommage à la vie sur l’île irlandaise accidentée de Skellig Michael et de nouveaux romans d’Hilary Leichter, Karl Ove Knausgaard et Emily Habeck. Bonne lecture.

—Grégoire Cowles

Ce roman exquis, récit de traumatisme familial souvent très drôle, suit un célèbre poète irlandais, sa fille d’une cinquantaine d’années et sa fille adulte alors que leurs déceptions s’accumulent. Nous voyons comment les femmes ont grandi autour de leur charismatique patriarche comme des plantes privées de soleil sous un arbre géant.

Un pianiste de concert tombe amoureux d’un mécène marié lors d’un voyage à Barcelone dans le nouveau roman gravide de Coetzee, qui fait écho à la romance déséquilibrée de Dante et Beatriz. La passion débordante du pianiste se manifeste dans ses écrits – lettres et plus tard poèmes – alors qu’une relation surprenante et énigmatique s’épanouit.


Athill, éditeur et mémoriste réputé, n’a écrit qu’un seul roman, ce conte délicieux de 1967. Récemment réédité, il raconte la vie d’un artiste dans le Londres du milieu du siècle à travers des détails implacables, souvent sèchement hilarants et des phrases mémorables – vous épuiserez votre crayon souligné.


« Vivre, c’est compter, et compter, c’est calculer », écrit Houston dans cette histoire vivante et divertissante de la calculatrice de poche dans laquelle le boulier cède la place à la règle à calcul, la règle à calcul à la calculatrice – et, finalement, le ordinateur puissant.


Ce roman poignant et concis comprend quatre histoires liées sur une lignée de femmes apparemment banale et sur le mystérieux invité qui pourrait détenir la clé du multivers. Évoquant la capacité d’embellir l’architecture banale de la vie, en ouvrant à volonté une porte physique vers une existence plus désirée, le roman vous laisse étourdi de nostalgie.


Dans ces mémoires émouvants et infusés de lumière, Harris revient sur ses nombreuses années en tant que gardien d’une île rocheuse au large de la côte ouest de l’Irlande. Le livre se déroule comme une rétrospective entrecoupée de notes de journal et de poésie.

Dans le nouveau roman de Knausgaard, traduit du norvégien par Martin Aitken, un jeune homme rentrant chez lui après son service militaire apprend des secrets sur son père décédé qui finiront par faire croiser sa vie avec celle d’un mystérieux biologiste en Russie.


Cette histoire culturelle reprend les œuvres de Schoenberg, Britten, Chostakovitch et Richard Strauss qui réfléchissent sur la Seconde Guerre mondiale et l’Holocauste, invitant les auditeurs à réfléchir au lien entre musique et mémoire.


Dans ce premier film séduisant, deux jeunes mariés sont surpris lorsque leur mari commence à devenir un grand requin blanc. Habeck élève son concept fantaisiste au-delà du niveau de la métaphore pour en faire quelque chose de significatif et de sage.

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