Critique de livre : « Hard Girls », de J. Robert Lennon

Critique de livre : « Hard Girls », de J. Robert Lennon


Les jumelles Jane et Lila Pool sont les « filles dures » au centre du nouveau thriller de J. Robert Lennon. Ils ont mérité le titre. Lorsque nous rencontrons Jane, c’est « 19 ans après qu’elle s’est enfuie de chez elle, 13 ans après avoir épousé un tailleur de pierre, 12 ans après la naissance de sa fille et 11 ans après qu’elle soit sortie de prison et ait fait semblant de laisser le passé derrière elle ». Elle travaille désormais dans une université du nord de l’État de New York, où son père, Harry, est professeur.

Lorsqu’un e-mail crypté arrive dans la boîte de réception de Jane, cela perturbe sa vie soigneusement équilibrée. C’est parce que ça vient de sa sœur, Lila. Les jumeaux ne se sont pas vus depuis plus d’une décennie. Ils n’ont pas vu leur mère, Anabel, depuis encore plus longtemps, et il s’avère que Lila a une piste sur où se trouve Anabel.

La proposition de Lila – la vanité organisatrice du roman – est que les deux sœurs, forgées il y a longtemps dans le même creuset, par les mêmes circonstances terribles, devraient mettre leur vie entre parenthèses, abandonner le réseau, se rencontrer dans le Missouri et partir à travers le pays. road trip à la recherche de leur mère. C’est une proposition alléchante, à laquelle Jane, quelles que soient ses appréhensions, ne peut pas vraiment résister.

L’identité de leur mère est le grand mystère du roman, et Lennon l’explique de manière appropriée. Jane et Lila étaient, dans leur jeunesse, de ferventes lectrices de littérature d’aventure, d’histoires comme « Les enfants du chemin de fer » et « Harriet l’espion ». Cette habitude a évolué vers une sorte de langage entre eux, tout en alimentant la croyance que leur mère, qui était « souvent absente et jamais vraiment présente », menait en fait une vie d’espion ou d’adultère en série, ou adoptait peut-être l’un des deux. ces vies au service de l’autre.

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