Critique de livre : « Partout un Oink Oink », de David Mamet

Critique de livre : « Partout un Oink Oink », de David Mamet


Les meilleures pièces de David Mamet portent des titres impeccables : « American Buffalo », « Glengarry Glen Ross », « Speed-the-Plow », « Oleanna ». Il en va de même pour son meilleur livre de non-fiction, « Writing in Restaurants ». Aujourd’hui, à la fin de sa carrière, vient un mélange intitulé « Everywhere an Oink Oink ». Oh mec. On y va.

Parfois, on peut juger un livre par son titre. « Plus le lectorat visé par un livre est stupide, plus le titre doit être mignon et mignon », a écrit James Hamilton-Paterson dans « Cooking With Fernet Branca », son formidable roman comique de 2004. Le nouveau de Mamet n’est pas stupide. C’est juste aléatoire, son esprit est en mouvement. C’est sous-argumenté, enragé dans son anti-réveil et écrit au hasard. L’idée de Mamet d’une transition aujourd’hui est d’écrire « Anywaythzz (comme l’a dit Daffy) ». Lire ceci n’est pas sans rappeler d’être assis à côté de votre oncle Alvin qui regarde Fox News à Thanksgiving.

Il existe cependant une différence entre Mamet et le commentateur conservateur typique de l’après-Trump. (Mamet, qui écrit maintenant pour la National Review, se qualifie de « libéral réformé ».) La différence est que Mamet a un arrière-pays. Il a écrit des pièces de théâtre et des scénarios importants ; il a l’esprit bien garni ; il a un sens de l’humour autodérision. J’étais prêt à supporter ses coudes lâches, ses éructations, ses pellicules et sa façon de se répéter parce qu’il est intéressant et drôle, au moins une partie du temps.

Vous ne pourrez peut-être pas le supporter. Si les remarques au volant sur les « Capos de la diversité » et les « agaces du Covid », les critiques sur les politiques libérales en matière d’immigration et de sans-abri, et une déclaration selon laquelle nous connaissons désormais un méchant de cinéma « à sa peau blanche » fera couler celui-ci pour vous, qu’il en soit ainsi. Mamet a largement gâché sa carrière à cause de ces affaires, reconnaît-il, « mis à l’écart à cause de mes opinions politiques (respect de la Constitution, etc.) ».

A lire également