9 nouveaux livres que nous recommandons cette semaine

9 nouveaux livres que nous recommandons cette semaine

Vingt ans après la mort du poète formaliste Anthony Hecht, il semble connaître un petit renouveau avec la sortie simultanée, chez différents éditeurs, d’une biographie et d’un vaste recueil de poèmes. Hecht était un personnage compliqué : un vétéran juif américain de la Seconde Guerre mondiale, il était hanté par ce qu’il avait vu de près de l’Holocauste et aussi par sa décision pacifiste de ne jamais tirer avec son arme sur autrui, même au combat. Il a canalisé cette expérience et son fardeau psychologique dans des mesures et des rimes précisément enrégimentées, dans des poèmes qui tiraient une grande partie de leur puissance de la tension entre leur contenu et leurs contraintes techniques. Vous pouvez lire soit la biographie, soit les poèmes rassemblés individuellement, mais pourquoi ne pas lire les deux ensemble ? Ils bénéficient du jumelage.

Également cette semaine : une réflexion sur les évangéliques américains et leur virage à droite, une histoire pointilliste d’un tournant de la Seconde Guerre mondiale et un retour sur le voyage influent d’un journaliste dans la Russie du XIXe siècle, ainsi qu’une étude sur la Renaissance. les normes de beauté révélées par l’art italien et l’argument selon lequel le deuxième président égyptien, Gamal Abdel Nasser, acceptait trop l’autocratie dans tout le Moyen-Orient. Dans la fiction, on aime les nouveaux romans d’Amy Jo Burns et Claire Oshetsky. Bonne lecture. — Grégory Cowles

La biographie de Kennan par Wallance le présente de manière convaincante comme l’un des journalistes les plus influents du XIXe siècle, affirmant que « La Sibérie et le système d’exil », son exposé sur les colonies pénales russes, a été ce qui a détérioré les relations du pays avec l’Amérique.


Écrite par un poète et critique, cette biographie du célèbre poète formaliste Anthony Hecht (1923-2004) livre les curiosités souhaitées : Hecht a volé une fille au jeune Marlon Brando ! – tout en gardant une concentration gratifiante sur sa poésie.


Hecht est surtout connu pour ses travaux traitant de ses expériences pendant la Seconde Guerre mondiale, mais ce volume, édité par Philip Hoy et comprenant ses sept collections individuelles ainsi qu’une poignée d’autres travaux, montre son éventail.


D’une main scrupuleuse et habile, Englund (économiste et historien suédois) utilise les journaux et mémoires de 39 personnes, dont Albert Camus et Vera Brittain, pour créer un panorama original de la guerre la plus destructrice de l’humanité, dans cette histoire pointilliste traduite par Peter Graves. .

Dans ce livre courageux et captivant, Alberta – un rédacteur pour The Atlantic qui se trouve également être le fils d’un pasteur chrétien évangélique – soumet à un examen critique l’adhésion de sa foi à l’extrémisme de droite.


Shapewear, travaux de nez, normes irréalistes : l’étude de Burke sur la beauté du XVIe siècle prouve que l’obsession de l’esthétique n’a rien de nouveau. À travers des peintures de la Renaissance italienne, Burke propose un regard amusant, informatif et parfois sobre sur la vie des femmes de toutes les couches sociales.


Ce roman mémorable explore les secrets et les loyautés contradictoires d’un clan de couvreurs dans une petite ville de Pennsylvanie. Au centre de l’histoire se trouve une femme qui est arrivée en ville avec les vitres de sa voiture baissées et la radio allumée, bouleversant à jamais l’équilibre de la famille.


Le deuxième roman d’Oshetsky évoque le chagrin et la culpabilité d’un enfant après la mort de son amie dans un accident. Alors qu’elle grandit à l’ombre de la mort, elle est accompagnée de Poor Deer, une manifestation de troubles intérieurs qui la hante et la force à faire face à la vérité.


Rowell fait remonter les racines du Printemps arabe à Nasser, le deuxième président égyptien, qui, avant sa mort en 1970, a semé les graines de troubles futurs en soutenant les dictateurs et les coups d’État dans des pays comme la Libye et l’Irak.

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