9 nouveaux livres que nous recommandons cette semaine

9 nouveaux livres que nous recommandons cette semaine

Les graines des livres recommandés pour cette semaine ont été semées l’hiver dernier, lorsque les éditeurs de la Book Review ont remarqué une concentration plus importante que d’habitude d’excellentes publications en traduction. De fil en aiguille, nous nous sommes retrouvés avec un numéro entier consacré au sujet, rempli de livres qui vous feront faire le tour du monde grâce aux efforts des traducteurs qui les ont traduits en anglais.

Parmi ces livres : le dernier roman du grand écrivain espagnol Javier Marías (« Tomás Nevinson », traduit par Margaret Jull Costa) ; la nouvelle qui a lancé la carrière de la célèbre écrivaine italienne Natalia Ginzburg (« Le chemin de la ville », traduit par Gini Alhadeff) ; une version sombre et surréaliste d’une version fictive de Hong Kong par Dorothy Tse (« Owlish », traduit par Natascha Bruce); et un volume substantiel de poésie qui montre une autre facette du lauréat du prix Nobel Seamus Heaney, qui a traduit tout le travail qu’il contient.

Nous recommandons également un roman japonais sur l’agitation sous une vie domestique placide, un mémoire allemand sur la maladie mentale, un conte brésilien de suspicion et de conflits conjugaux, et un roman italien autobiographique sur la relation de l’auteur avec son père troublé. Et, de l’impressionnant romancier colombien Juan Gabriel Vásquez, « Retrospective », une biographie romancée du réalisateur Sergio Cabrera qui s’appuie sur des heures d’entretiens réels avec le sujet du livre. (Vásquez est un excellent critique ainsi qu’un romancier, qui est habile à relier les points entre la politique et la culture : En 2016, il a révisé pour nous le roman de Colson Whitehead « The Underground Railroad ».) Bonne lecture.

—Gregory Cowles

L’œuvre d’autofiction chercheuse et douloureuse de Starnone (traduite par Oonagh Stransky) explore la vie de son père, un cheminot et peintre frustré qui ne peut pas faire une pause. Un récit familial complexe se déroulant dans la Naples des années 1960, il offre un commentaire pointu sur la nature insaisissable de la vérité.


La regrettée romancière espagnole Marías a utilisé les dispositifs et le langage de la fiction d’espionnage pour étudier les relations ordinaires et la vie quotidienne. Dans son dernier roman, traduit par Margaret Jull Costa, un espion échoué est enrôlé pour traquer une femme terroriste présumée dans une petite ville du nord-ouest de l’Espagne.

Basé sur la vie du réalisateur colombien Sergio Cabrera, le roman de Vásquez (traduit par Anne McLean) est une puissante étude des révolutions mondiales, de la Chine de Mao, où Cabrera a grandi, à l’Amérique latine des années 1960, où il a rejoint le mouvement de guérilla. Pendant tout ce temps, on sent une conscience artistique émerger d’idéologies radicales.


Le thème glissant de ce roman de 1899 d’un maître brésilien, traduit par Margaret Jull Costa et Robin Patterson, est l’incertitude : la belle Capitu a-t-elle trahi son mari, Bentinho ? Alors que leur amour cède la place à la suspicion, des indices sur la question – l’a-t-elle fait ou non? – se reproduisent tout au long.


Racontée par une jeune fille de 16 ans dont la vie de village tendue est en contradiction avec son désir d’expériences mondaines, cette nouvelle, le premier livre de Ginzburg — traduit ici par Gini Alhadeff — établit les thèmes (la souffrance féminine, le désir frustré, les fardeaux de la famille ) et la voix (cool, non sentimentale) pour laquelle elle est devenue célèbre à juste titre.


Traduit par Polly Barton, ce roman japonais suit une femme au foyer de la classe moyenne dans les années 1990 à Tokyo qui, sous la surface par cœur d’une routine immuable, un mari égocentrique et deux jeunes enfants, essaie de donner un sens à son monde alors même qu’elle est bombardé par un tumulte d’impressions, de souvenirs, de soucis, de contraintes.


Le lauréat du prix Nobel était un interprète passionné et habile du travail d’autres poètes, comme le montre ce livre volumineux. Omnivore, il a rendu des poèmes à travers le temps et la culture en anglais avec une fraîcheur et une variété toniques.


Situé dans une ville d’ombres fictive qui remplace Hong Kong, ce roman (traduit par Natascha Bruce) est une sombre parabole du totalitarisme, un portrait d’un lieu en métamorphose et une folle aventure sur la liaison d’un professeur avec une musique grandeur nature. -boîte à poupée.


Les mémoires éclairants de Melle, traduits par Luise Von Flotow, racontent trois épisodes maniaques prolongés qu’il a eus entre 1999 et 2010, des événements qui ont profondément affecté sa vie et ses relations. Il transmet avec esprit et tragédie ce que c’est que de vivre avec un trouble bipolaire.

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