7 nouveaux livres que nous recommandons cette semaine
« Des paillettes et de la malédiction. » Cette phrase apparaît dans le sous-titre d’un des livres que nous recommandons cette semaine (les mémoires de Guy Trebay sur le New York des années 1970, « Do Something »), mais elle sert également de fil rouge pour la liste dans son ensemble, qui scintille de noirceur : un roman d’horreur plein d’esprit, un premier recueil de nouvelles passionnant qui explore le côté le plus effrayant de la psyché humaine, un roman sur un homme dont les problèmes paternels non résolus le laissent désemparé. Dans les ouvrages de non-fiction, nous recommandons une biographie collective des femmes qui ont défié les restrictions sociales dans l’Angleterre du XVIIIe siècle (celle-là est plus brillante que malédiction), une étude sérieuse des personnes qui ont aidé à soutenir Hitler et son règne génocidaire (plus malédiction que malédiction) et une histoire vraie sur un voleur de bijoux de la haute société. Bonne lecture. — Grégory Cowles
Le quatrième roman de Mengestu, brillamment glissant et déstabilisé, se concentre sur Mamush, un journaliste parisien qui est censé passer Noël avec sa femme et son jeune fils dans la banlieue de Virginie où vit sa mère immigrante éthiopienne ; au lieu de cela, il se retrouve à Chicago pour enquêter sur le casier judiciaire de l'homme qu'il suppose être son père.
Les histoires de ce premier recueil saisissant ont tendance à être terriblement surréalistes, avec des personnages confrontés à des crises spirituelles, à une violence aveugle et à un travail inutile. Deux ou trois des histoires sont si bonnes qu'elles annoncent un véritable jeune talent, quelqu'un qui palpe habilement les zones sombres de la psyché humaine.
Le dernier film de Jones est un film d'horreur amusant et conscient de lui-même, sur un adolescent maladroit qui, après une infection monstrueuse, se transforme en un tueur en série sanguinaire désireux de se venger.
Trebay est un vétéran de la guerre des styles : avant de rejoindre ce journal, il a travaillé comme designer de sacs à main, serveur chez Max's Kansas City, mannequin et journaliste au Village Voice, décrivant un New York perdu aussi brut que glamour. Trebay connaissait tout le monde ; ces mémoires sont en effet un who's who de cette Gotham disparue. Mais plus que cela, c'est une lettre d'amour à une ville, à une vie et à une famille, et à la beauté elle-même.
Dans ce livre kaléidoscopique, Evans — un historien acclamé de l’ère nazie, qui a jusqu’ici évité une approche biographique — offre des portraits d’Hitler et des personnes qui l’entouraient afin d’explorer une question centrale : comment des citoyens apparemment respectables sont-ils passés du rejet de la démocratie de la République de Weimar à l’approbation du génocide ?
Cela ressemble à un scénario tout droit sorti du vieux Hollywood : un cambrioleur affable qui s'infiltre dans la société new-yorkaise des années 1920 et dérobe aux 1 % les objets de valeur, leur offrant réconfort et aspirine au besoin. En fait, le personnage des tabloïds connu sous le nom de « fantôme » était un certain Arthur Barry, et la biographie délicieusement divertissante de Jobb tente de découvrir l'homme qui se cache derrière ce héros populaire.
Avant Mary Wollstonecraft, Susan B. Anthony ou Virginia Woolf, il y avait les Bluestockings, un groupe d'écrivaines et de penseuses britanniques aux liens très lâches qui, comme l'écrit Gibson dans cette histoire sociale intime, ont transgressé les conventions sexistes pour s'instruire, produire des livres sur une gamme de sujets et apporter leur esprit à certains des salons les plus animés d'Angleterre.